Les fiches AFBV

Publications

L’édition génomique

Depuis une dizaine d’années se sont développées les méthodes de ciblage des mutations par des nucléases et deux méthodes sont actuellement utilisées, sous les acronymes TALEN (Transcription activator-like effector nucleases) et CRISPR (Clustered Regularly Interspaced Short Palindromic Repeats, ou « courtes répétitions en palindrome regroupées et régulièrement espacées »), cette dernière de plus en plus largement et bénéficiant de multiples développements techniques.

Comprendre l’intérêt des
mutations dans la sélection des plantes

La vie n’existe que par erreur
La vie repose depuis plus de trois milliards d’années sur l’existence et la reproduction de molécules d’acides nucléiques, essentiellement l’ADN qui se présente sous la forme de deux polymères complémentaires, les brins de la « double-hélice ». L’ordre dans lequel se succèdent des milliers, millions, ou milliards de nucléotides, symbolisés par les quatre lettres A, T, G, C, le long de ces brins correspond au message génétique, le génome, de l’organisme qui les porte.

Agroécologie et écologie

L’idée centrale de l’agroécologie, selon les tenants de ce concept, est « de développer des agro systèmes qui minimisent la dépendance aux inputs extérieurs et de favoriser des systèmes agricoles complexes dans lesquels les interactions écologiques et les synergies entre composantes biologiques offrent des mécanismes d’auto-renouvellement de la fertilité du sol, de la productivité et de la protection des cultures ».

Les variétés modernes :
contre-vérités et perspectives

La critique des variétés modernes devient une attitude des défenseurs de l’agriculture biologique, des semences paysannes et même de ceux qui réclament une agriculture plus respectueuse de l’environnement, fondée sur l’agro-écologie.

Les biotechnologies menacent
-elles la biodiversité ?

Depuis la fin des années 1980, la « Question de la Biodiversité », avec celle du changement climatique, est au coeur des questions environnementales et de développement durable. Elle donne lieu à une mobilisation importante de scientifiques et sensibilise de nombreux citoyens.

Où en sommes-nous du séquençage des plantes ?

La première plante dont le génome a été entièrement séquencé, entre 1996 et 2000, a été la plante modèle Arabidopsis thaliana*, une petite crucifère choisie en raison de la très petite taille de son génome, espèce pour laquelle il a été décidé d’effectuer l’inventaire complet des gènes portés par ses chromosomes.

La transgénèse peut-elle permettre de créer des
variétés de plantes consommant moins d’eau ?

L’eau, comme l’azote, est nécessaire pour la production de matière sèche. En effet, la fixation photosynthétique du gaz carbonique atmosphérique ne peut se faire sans une consommation d’eau très élevée : au minimum 300-500 g d’eau par g de carbone fixé.

Blé Renan : un OGM ignoré très utilisé par
l’agriculture biologique

Renan est une variété de blé tendre qui présente des résistances à différentes maladies ou agresseurs, notamment à plusieurs rouilles, aux nématodes, au piétin verse et à l’oïdium. Ces caractéristiques font qu’elle est très cultivée en agriculture biologique.

Changement climatique,
parasite et maladies des plantes

Les plantes interagissent avec les micro-organismes et les insectes. Ces interactions sont favorables pour certaines espèces végétales, comme dans le cas des symbioses avec des bactéries ou des champignons qui leur fournissent azote ou éléments minéraux, et comme dans le cas de la pollinisation par des insectes.

Comment est évaluée la qualité sanitaire des OGM ?

Le soja, le maïs, le cotonnier et le colza sont les plantes génétiquement modifiées (PGM) majoritairement produites dans le monde. Elles sont principalement consommées par les animaux domestiques (sous forme de tourteaux, de corn gluten feed).

Maïs génétiquement modifié (MON 810) et
abeilles : quelle coexistence ?

Du maïs : le maïs héberge une cohorte de ravageurs capables d’affecter la culture depuis la germination jusqu’à la récolte. Les deux principaux ravageurs sont la pyrale Ostrinia nubilalis et la sésamie Sesamia nanogrioides. Les chenilles de deux Lépidoptères sont susceptibles de s’attaquer aussi bien aux tiges qu’aux épis.

La déformation des faits scientifiques comme
arme de rejet des OGM

Les causes du blocage des plantes transgéniques par la société sont nombreuses. Parmi elles, on peut souligner ce qui touche à la communication : mauvaise communication des chercheurs et, surtout, déformation de certains faits scientifiques par les associations anti-OGM, reprise et amplifiée par les médias.