La directive 2001/18, prise par l’EFSA (AESA), n’exigeait pas la réalisation de tests de toxicologie subchronique (3 mois) pour s’assurer de la non dangerosité d’un aliment issu d’un OGM, contrairement à la récente directive. La France, notamment, préférant le discours idéologique de divers mouvements anti-OGM aux avis d’experts scientifiques, a alors exigé dès 2005 ce test de toxicologie subchronique dans le dossier d’évaluation des OGM, ce qui a conforté les peurs au sein de l’Europe et a fini même par remplacer la 2001/18 par le règlement 503/2013 rendant obligatoire ce type de test.

Règlementation Européenne concernant l’évaluation du risque alimentaire des OGM
La réglementation européenne sur les OGM a évolué régulièrement. La première Directive Européenne les concernant date en effet de 1990 alors qu’il n’existait pas encore d’OGM autorisé à la culture ni à la consommation (23/04/1990 : DIRECTIVE 90/220/CE).
ETATS-UNIS : Consensus des scientifiques sur la non nocivité des OGM
Le Pew Research Center et l’Association des Scientifiques Américains ont publié une étude (voir study) qui fait apparaître que 88% des scientifiques sont d’accord pour dire que les OGM sont sans danger.
Cet écrasant consensus sur les OGM excède même le pourcentage des scientifiques (87%) qui sont d’accord pour dire que le changement climatique est dû à l’activité humaine
Pas d’effet du maïs MON 810 sur les rats après des tests de toxicologie de 90 jours
Après avoir mené deux tests de toxicologie d’une durée de 90 jours en utilisant deux variétés différentes de maïs génétiquement modifié par l’événement MON 810, le consortium Grace a publié ses premiers résultats. Ces résultats « montrent que le maïs MON 810, présent à un niveau pouvant aller jusqu’à 33% dans l’alimentation, n’a pas induit d’effets indésirables chez les rats mâles et femelles (race Wistar Han RCC) après exposition subchronique ».
21 scientifiques demandent à l’Europe de cesser de bloquer les essais d’OGM pour des raisons politiques
Ces scientifiques européens préviennent que l’Europe pourrait perdre sa position de leader dans le domaine de la recherche, à moins que les essais au champ de plantes génétiquement modifiées (PGM) jugées par ailleurs sans danger soient autorisés.
Dans une lettre ouverte, 21 biologistes des végétaux sur les 30 dont les travaux sont les plus cités dans les revues scientifiques, demandent que les décideurs politiques adoptent une position plus favorable à la science et cessent de bloquer la recherche sur les PGM pour des raisons politiques.