Futures stratégies de sélection de la tomate

La génomique

International

Un consortium international regroupant 15 instituts de recherche, dont 9 de la République Populaire de Chine, a analysé les résultats du séquençage de 360 génomes de variétés de cette espèce et d’espèces apparentées. Les données recueillies ont permis de mettre en évidence les régions du génome qui ont été sélectionnées au cours de la domestication et celles qui ont été modifiées par la sélection moderne, y compris par des introductions de larges régions génomiques provenant d’hybridation avec des espèces sauvages.

L’ensemble de ces interventions humaines a eu pour conséquence que plus du quart du génome des variétés actuelles ne montrent pas de variabilité, ce qui limite les possibilités d’amélioration ultérieures. Il est donc nécessaire d’introduire dans ces régions désormais bien définies, par des hybridations et sélection de recombinaisons ou par des techniques modernes d’édition des génomes, une nouvelle variabilité.

Le niveau de dépendance aux pollinisateurs varie selon les cultures, 5 niveaux étant retenus : Essentielle, Importante, Modeste, Faible, Nulle. La production de tomate présente un niveau de dépendance « Faible » (cf. bibliographie : Gallai, N., Salles, J.M., Settele, J., Vaissiere, B.E., 2009. Economic valuation of the vulnerability of world agriculture confronted with pollinator decline. Ecological Economics (NL), 68: 810-821).

Source : Tao Lin et al. Genomic analyses provide insights into the history of tomato breeding Nature Genetics, 12 October 2014; doi:10.1038/ng.3117