Notre deuxième été avec le coronavirus, le dernier, nous l’espérons tous. Les activités redémarrent peu à peu et nous espérons pouvoir tenir notre colloque anniversaire (10ème édition) le mardi 12 octobre à Paris sur le thème « Les biotechnologies végétales entre science et société : bilan et perspectives ». Voir le programme détaillé.
En biotechnologie végétale, l’évènement principal du trimestre a été la publication, le 29 avril, de l’étude de la Commission sur les Nouvelles Techniques Génomiques (NTG ou NGT – New Genomic Technologies). Cette étude a été acceptée par le Conseil des Ministres de l’agriculture fin mai. La Commission a l’intention de lancer une action politique sur les plantes dérivées de la mutagenèse ciblée et de la cisgénèse, qui impliquera la réalisation d’une analyse d’impact, incluant une consultation publique. Elle reconnaît, de plus, que des termes clés dans la législation, ont donné lieu à une ambiguïté dans l’interprétation de certains concepts, ce qui peut conduire à une incertitude réglementaire. Le Conseil des Ministres a d’ailleurs reconnu la nécessité de lutter contre l’insécurité juridique ainsi créée. Nous espérons que la Commission et les services concernés dans les Etats membres sauront faire diligence pour avancer rapidement sur ces sujets et permettre aux plantes éditées d’être cultivées en Europe. Les propositions de l’AFBV que vous pouvez trouver ici entrent dans le cadre des adaptations possibles de la législation européenne.
Georges FREYSSINET
Président de l’AFBV
